Rédigé par l'abbé Claude Barthe le dans Religion

Le 11 décembre 2013, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, a longuement traité du « risque de naufrage » de l’Église. La « situation est dramatique, apocalyptique » : le nombre des catholiques ne cesse de baisser ; les églises, pleines il y a un demi-siècle, sont vides aujourd’hui. Situation sans espoir ? Certes pas, disait le cardinal, mais situation qui exige un grand réalisme pour œuvrer à la renaissance véritable d’une évangélisation qui ne se paye pas de mots. Quelle réforme pour l’Église aujourd’hui alors que les rumeurs les plus alarmistes circulent sur la situation de l’Église et que le pape François a réuni les cardinaux dans ce dessein.
Vraie et fausse réforme
On date généralement l’adage Ecclesia semper reformanda, « l’Église doit toujours se réformer », du début du XVe siècle, à l’époque du Grand Schisme (1378-1417), où la nécessité d’une « réforme dans la tête et dans les membres », dans la papauté et dans tout le corps ecclésial, devenait évidente pour tous. Mais il fallut attendre plus d’un siècle pour voir ce grand désir du monde catholique aboutir véritablement, par-delà la réforme sous forme de révolte du protestantisme, avec le concile de Trente (1545-1563).
La réforme grégorienne
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2 commentaires
Par Fleur, le
@Abenomics : cauchemar non plus n'a pas de "d", et pourtant on dit bien "cauchemarDesque"...
Par Abenomics, le
Est-ce qu'il ne faudrait pas dire congarienne plutôt que congarDienne, étant donné qu'il n'y a pas de D à Congar ?